Le sentiment d’appartenance à une nation.

Communiqué de presse du 03/11/2009.

« L’appartenance à une identité nationale, au même titre que l’identification à une culture locale ainsi qu’à une communauté européenne, conditionnent l’épanouissement des individus donc leur pleine intégration dans la société.

Au-delà de l’improvisation coupable, sur la forme comme sur le fonds, dont ce gouvernement fait preuve, il commet une lourde faute d’appréciation : le sentiment d’appartenance à une Nation ne se décrète pas, il se construit sur un projet commun et des valeurs communes. Or ce gouvernement n’a eu de cesse de diviser le corps social, d’y introduire des régimes de droits et obligations différenciés : entre ceux qui disposent de moyens financiers et ceux qui en sont dépourvus, entre ceux qui travaillent et ceux qui, retraités ou chômeurs, n’en disposent pas, entre ceux qui vivent en zone urbaine ou semi urbaine et ceux qui en sont éloignés, entre les personnes valides et handicapées….

En cassant le socle commun des droits et obligations, en contribuant à l’accroissement des inégalités sociales, ce gouvernement voue à l’échec une initiative pourtant vitale et à laquelle chacun devrait être sensible compte tenu de la dramatique crise économique et sociale que nous traversons. La Fédération d’Ille-et-Vilaine du Parti Socialiste rappelle que sans justice sociale, il ne peut y avoir d’harmonie sociale, préalable incontournable à l’appartenance à un corps social commun. »

Frédéric BOURCIER, Premier Secrétaire Fédéral
Pierre MORIN, Premier Secrétaire Fédéral Adjoint aux Relations extérieures – Porte-parole

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