Elections européennes.

Communiqué de presse du 08/06/2009.

« Au lendemain des élections européennes, malgré la bonne campagne de ses candidats, la Fédération d’Ille-et-Vilaine du Parti Socialiste dresse un constat sans fard : le PS doit retrouver sa capacité de mobilisation et de séduction. Il est à la croisée des chemins : sans remise en cause de ses modes de pensée comme de fonctionnement, il prendrait le risque de ne pas survivre à cette désaffection. Des facteurs extérieurs ont pu accentuer le malaise mais les causes majeures comme les ressources sont en son sein. Le choix des électeurs ne s’est pas porté majoritairement sur nos listes en Ille-et-Vilaine comme ailleurs.

La Fédération d’Ille-et-Vilaine du Parti Socialiste ne fera pas l’économie de cette analyse, mais certainement pas à chaud car l’examen d’une défaite appelle calme et réflexion. A quoi ressemblerions-nous si nous adoptions le pli de quelques ténors nationaux qui confondent communiqué de presse et règlements de compte ?

Autocritique ne signifie pas pour autant autoflagellation. Le PS seul subit-il un revers ? Qui peut s’abstenir à droite comme à gauche, le lendemain de cette élection, d’une sérieuse remise en cause face à une participation qui réunit moins d’un électeur sur deux ? Qui peut se réjouir à droite lorsque les opposants à la politique du gouvernement totalisent près de 55% des voix et lorsque qu’à gauche cet ensemble de voix est éclaté entre tant de formations politiques ? N’y a t’il pas indécence pour le gouvernement à parler de victoire ?

Le Parti Socialiste est une force majeure qui, par ses élus locaux, est reconnue dans sa capacité à porter des projets de justice sociale, de développement économique et de solidarité entre les individus comme les territoires. Là est une des clefs majeures du renouveau du PS. La cantonale partielle de Redon est à cet égard lourde de symboles car dans un contexte dur pour le candidat de la majorité départementale, il arrive en tête du scrutin et devance même le maire de Redon sur sa ville. Voilà la preuve que le travail de terrain est la meilleure voie du retour vers la confiance électorale. »

Frédéric BOURCIER, Premier Secrétaire Fédéral
Pierre MORIN, Premier Secrétaire Fédéral Adjoint aux Relations extérieures – Porte-parole

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